vendredi 19 février 2010

Le bonheur des fossiles


Hier après-midi, en me promenant dans la campagne, j'ai trouvé un magnifique fossile d'oursin, gros et dense, coulé dans un seul bloc de silex. Depuis le temps où je collectionne ce genre de curiosités, j'ai fini par avoir l'oeil: mon fossile était profondément fiché dans la terre; quelques nodules dépassaient, mais il fallait bien se pencher pour se rendre compte que ce n'était pas n'importe quelle pierre.
Je l'ai déterré avec mes mains, puis je l'ai rapporté chez moi où il a tout de suite trouvé sa place parmi d'autres congénères à l'âge vénérable (je dois en posséder une bonne cinquantaine). En fait, trouver un fossile, est toujours pour moi une source d'émerveillement. C'est un peu comme une chasse au trésor, sauf que celle-ci est hasardeuse et n'est pas du tout conduite par l'appât du gain. Pourquoi cela m'intéresse-t-il tant?
Déjà, enfant, je collectionnais toutes sortes de pierres, et pas des plus précieuses, souvent même de vulgaires cailloux ramassés dans le jardin de ma grand-mère, mais dont les formes ou les couleurs me plaisaient. Plus tard, à l'occasion d'un séjour dans les Alpes, je fis connaissance avec les minéraux et, aujourd'hui encore, il ne se passe pas une année sans que je fasse une visite à la galerie de minéralogie du Jardin des Plantes. Je crois aussi que j'ai voulu devenir géologue, mais c'était à une époque lointaine où j'ignorais tout d'une formation scientifique à laquelle je n'aurais pu prétendre.
J'aime les pierres pour leur beauté et leur mutisme. Les pierres sont des catalyseurs de temps. Elles nous racontent une histoire qui remonte bien avant l'apparition de l'homme sur cette Terre, et il me plait de penser que, d'une façon onirique, elles ont gardé la mémoire de ces temps immémoriaux. Et puis, en les collectionnant, je retrouve à chaque fois l'émerveillement de mon premier regard, celui de l'enfant que j'étais et qui, malgré les années, ne s'est jamais complètement décidé à grandir.

mardi 16 février 2010

Le cinéma sans peine


Il y a des films qu'il n'est pas nécessaire d'aller voir au cinéma: la bande annonce suffit. Ainsi, Wolfman, qui nous raconte l'histoire d'un homme qui se transforme en loup-garou.

Dès les premières images, on se dit qu'on a tout compris: un jeune homme amoureux, qui se fait mordre une nuit par une de ces créatures fantastiques, genre bête du Gévaudan, et qui va devenir mi-homme mi-bête. Saura-t-il réintégrer pleinement sa forme humaine? Et, surtout, reviendra-t-il vers son premier amour?

Voilà le film, et je baille rien que d'y penser. Pour ma part, je préférerai nettement qu'il reste ce qu'il est: un vilain loup-garou qui finira par mordre, et donc contaminer, sa belle amoureuse.

Pour le reste, point n'est besoin d'aller au cinéma pour se plonger dans une ambiance gothique, crépusculaire, victorienne à souhait: relire Dracula suffit largement et, pour ma part, c'est un plaisir dont je ne me lasse pas.

mercredi 3 février 2010

Nouvelles publications


Exit le mois de janvier 2010! Celui-là, je ne le regretterai pas. Entre neige et déprime, surmenage et insomnies, j'ai bien cru que j'allais finir burn-out!

Heureusement, tout le travail engagé ces derniers mois -en vérité depuis Décembre 2008- commence à porter ses fruits. Je vais me remettre à publier!

En Avril, deux parutions sont prévues:

-un recueil de chroniques aux éditions Le Bruit des Autres: La Mélancolie du fumeur, essai d'intoxication littéraire. En attendant, on peut aller se promener sur le site de l'éditeur: http://www.lebruitdesautres.com/ ;

-un roman fantastique et ésotérique aux éditions Oskar jeunesse: Le Livre des Ténèbres, une histoire ténébreuse (comme son nom l'indique) située dans le cinquième arrondissement de Paris et dans les catacombes, un endroit qui me fascine depuis longtemps. Là encore, on peut se rendre sur le site de l'éditeur: http://www.oskareditions.com/ ;

Enfin, mais la date n'est pas encore arrêtée, un album est en cours et qui paraîtra simultanément en France et au Québec; c'est aux éditions des 400 coups; http://www.editions400coups.com/

Voilà, tout cela arrive en même temps. Que du bonheur! comme on dit. Ce qu'il y a de magique là-dedans, c'est qu'en publiant j'offre aussi du travail à des illustrateurs que je ne connais pas et à des éditeurs qui -à l'exception du Bruit des Autres- ne m'ont jamais rencontré physiquement, mais ont reconnu mon travail d'auteur. Purée! Va falloir que je garde le moral... Ce n'est pas le moment de baisser les bras. Des projets, de quoi écrire, faut que je continue envers et contre tout!