mercredi 18 mars 2009

Coach-toi toi-même!

Coach, coaching... Comme disait Dutronc, un de mes philosophes préférés, on n'entend plus que ça partout.
Hier, dans Le Monde, il y avait justement un article sur le coaching parental. C'est fou comme les gens ont besoin de se faire aider en ce moment! Et pas seulement à cause de la crise... Par réflexe individualiste ou parce qu'ils n'arrivent pas à gérer leur anxiété.
Bref, à lire la presse, on se dit qu'il y a un coach pour tout: pour changer de boîte, changer les couches des petits, divorcer, se faire cuire un oeuf, rencontrer le premier amour, suspendre des double-rideaux, s'orienter dans les rues sans se cogner dans les panneaux...
Enfin, il y a quand même un coaching qui n'existe pas encore: le coaching mortuaire. Encore que... J'imagine ce que pourrait donner une session... Première séance: vous allez mourir. Que ressentez-vous? Deuxième séance: vous êtes en train de mourir. Que pouvez-vous faire? Avez-vous un livre de Woody Allen à portée de main? Troisième séance: vous êtes mort. Racontez votre expérience.
Heureusement, nous n'en sommes pas encore là. Et puis, il y a Montaigne qui a bien disserté sur la chose. Moi, je n'ai pas de coach. Ou plutôt, j'en ai une foule: mes amis et les livres. A part ça, ça va très bien. Bon, il m'arrive quand même de me prendre un panneau de temps à autre - mais je n'en fais pas une maladie...
Additif: coach est un mot qui favorise les calembours; c'est très rigolo. La droite et la coach... La coach d'Azur... L'ultra-coach, etc. En plus, c'est l'anagramme presque parfait de... cacho(t)! Comme quoi, qui cherche à se faire aider cherche aussi les enfermements...

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